**La parité hommes-femmes au travail progresse lentement, selon PwC**
Dans le cadre de la Journée internationale des femmes 2024, PwC a publié deux études, l’indice des femmes au travail (WiW Index) et Inclusion Matters, révélant une progression lente vers la parité hommes-femmes dans le monde professionnel.
Selon la 12ème édition du WiW Index, il faudrait plus d’un demi-siècle pour combler l’écart de rémunération entre les hommes et les femmes dans les 33 pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). L’indice mesure cinq indicateurs clés de l’égalité des genres au travail, dont l’écart salarial.
Bien qu’une amélioration ait été constatée au cours de la dernière décennie, passant de 56,3 en 2011 à 68 en 2022, l’analyse de cette année souligne qu’il reste un long chemin à parcourir pour atteindre la parité sur tous les fronts. Entre 2021 et 2022, l’indice moyen de l’OCDE a progressé d’environ deux points, principalement grâce à une augmentation du taux de participation des femmes sur le marché du travail et une baisse du taux de chômage féminin.
Cependant, PwC note que l’écart de rémunération moyen s’est légèrement creusé, passant de 13,2 % à 13,5 % durant cette période. Ceci indique que malgré une participation accrue, les femmes demeurent dans une position nettement moins favorable en termes de rémunération comparativement aux hommes.
Cleo Papadopoulou, Chief Inclusion & Diversity Officer chez PwC Chypre, souligne l’importance de l’inclusion pour propulser le développement et l’avancement des femmes. Un environnement inclusif où les femmes se sentent intégrées dans la prise de décision et traitées équitablement est essentiel à leur épanouissement professionnel.
L’étude Inclusion Matters révèle que seulement 39 % des femmes estiment être justement rémunérées pour leur travail. L’inclusion est corrélée positivement avec le développement personnel et les femmes se sentant plus incluses sont nettement plus enclines à rechercher des promotions et des augmentations.
Luxembourg se distingue en tête de l’indice grâce à un écart salarial négatif de -0,2 %, signifiant que les femmes y gagnent en moyenne plus que les hommes. Les pays nordiques figurent également parmi les onze premiers du classement.
En conclusion, ces études mettent en lumière l’importance cruciale de l’inclusion pour réduire l’écart de rémunération entre les sexes et favoriser un environnement de travail équitable et propice au développement des compétences féminines.
