Surveillance en conformité : débat sur l’industrie des services

28.03.2024

    Dans le secteur de la surveillance et de la conformité, un débat animé a récemment pris place au sein de l’industrie des services à Chypre. Le président de l’Ordre des avocats, Michalis Vorkas, a exprimé mercredi son mécontentement face à la proposition du ministère des Finances de confier à la Commission chypriote des valeurs mobilières et des changes (CySEC) la surveillance de 50 des plus grandes entreprises de services du pays.

    Lors d’une réunion de la commission juridique de la Chambre, M. Vorkas a critiqué la distinction faite entre les entreprises en fonction de leur taille comme critère de surveillance pour la conformité. Cette prise de position intervient après l’annonce, le mois dernier par le ministre des Finances Makis Keravnos, de la création d’une nouvelle Autorité de surveillance. La proposition doit encore franchir l’étape des discussions parlementaires avant d’être soumise en plénum.

    Selon M. Vorkas, il est inacceptable d’imposer des limites au nombre de clients qu’un prestataire de services peut avoir et il déplore que le gouvernement n’ait pas convié les parties concernées, telles que l’Ordre des avocats, à un dialogue préalable. Une présentation est prévue pour le 22 mars.

    Le président de la commission, le député Disy Nics Tornaritis, a exhorté le gouvernement à entreprendre des consultations, soulignant que la surveillance devrait s’exercer à tous les niveaux sans pour autant violer la confidentialité entre un avocat et son client.

    M. Vorkas a également réfuté l’idée que l’opposition de l’association à l’Autorité de surveillance soulève des questions de transparence. Il a souligné que “aucune personne saine d’esprit” ne se sentirait en sécurité en sachant que le pouvoir exécutif pourrait surveiller à tout moment leurs communications avec leur avocat, ce qui serait en conflit avec les principes juridiques établis et avec ce qui est actuellement en vigueur dans l’Union européenne.

    Alors que les discussions sur l’autorité commencent, des représentants d’organismes impliqués tels que l’Ordre des avocats et l’association des comptables (Selk), ainsi que des fonctionnaires du ministère des Finances, seront invités à participer aux discussions.

    Les associations industrielles ont exprimé leur désaccord non pas sur le principe de la surveillance, mais sur la manière dont le gouvernement envisage de la mettre en œuvre, arguant qu’elle entre en conflit avec la confidentialité client.

    Autorité de surveillance

    Quelles sont les préoccupations exprimées par le président du Barreau, Michalis Vorkas, concernant le plan de lAutorité de surveillance de ne superviser que les 50 plus grandes entreprises du secteur des services?

    Peut-on étendre la surveillance à plus de 50 entreprises?

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